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Comment se libérer de ses peurs

Dernière mise à jour : 1 déc. 2022



Une émotion qu’est-ce que c’est ?


L’émotion de peur par exemple est là comme pour les autres émotions, pour venir nous faire prendre conscience que quelque chose d’important pour nous n’est pas respecté, en l’occurrence ici c’est la valeur de sécurité. La peur est donc là pour me dire qu’il y a un danger quelque part comme la peur de parler en public par exemple !

Lorsque nous manquons de confiance en soi et d’estime de soi nous sommes souvent en proie à la peur du jugement des autres et donc plus on se met en situation d’être exposé aux autres plus nous craignons d’être jugé négativement par eux. S’il est bien d’écouter nos émotions, n’oublions pas que celles-ci émergent de notre vision du monde de nos filtres et de nos croyances sur nous-même, le monde et les autres.


Par exemple : si je suis une personne qui voit le monde plein de possibilités, d’abondance et que je suis plutôt optimiste avec de l’estime de soi et de la confiance en soi de manière général le sentiment qui va ressortir ne sera pas de la peur. Alors que si je suis plutôt pessimiste, que je vois plutôt de la pénurie autour de moi, que je n’ai pas d’estime de soi et de confiance en soi parce que j’ai la croyance que je ne suis pas capable et que je considère toutes nouvelles choses comme insurmontables. Alors le sentiment prédominant ici sera plus de l’ordre de la peur bien entendu.

Comme la perception de la peur est différente d’une personne à l’autre, on peut donc en conclure que celle-ci est subjective.


La peur est une émotion ressentie généralement en présence ou dans la perspective d'un danger, c'est-à-dire d'une situation comportant la possibilité d'un inconvénient ou d'un mal qui nous affecterait.


Presque systématiquement nous projetons des dangers virtuels, beaucoup plus qu’il n’y a de vrais dangers directs autour de nous. Cela va engendrer un sentiment permanent d’insécurité, avec des peurs des angoisses et des anxiétés.

Comment ne plus avoir peur sans arrêt ?



Il est très importé de comprend que la majeure partie du temps, c’est nous-même qui nous imaginons le pire, qui très souvent n’arrive jamais. Cela nous maintient dans ce sentiment de peur irrationnelle et d’anxiété chronique.


LE RHOMBENCÉPHALE OU CERVEAU POSTÉRIEUR : C'est la structure la plus ancienne et la moins évoluée chez les vertébrés. La structure et l'organisation du cerveau postérieur est la plus simple. Il est chargé de réguler les fonctions basiques pour la survie. Des comportements de survie qui survenaient seulement quand le danger était bien présent.


Aujourd’hui notre conscience vient mettre son grain de sel en prenant les devants et en imaginant tout ce qu’il pourrait se passer de dangereux. Mais ce n’est qu’une illusion et un phantasme. Le danger direct n’est pas réel car peut être n’arrivera-t-il jamais !?

Rester positif en prenant du recul sur la situation pour voir si de façon très objective je suis dans un danger immédiat ou en train de me projeter un danger qui n’existe pas réellement et en se concentrant sur les aspects positifs de ma vie et sur chaque effort qui m’aide à surmonter ma peur.

Lâcher prise en évitant de vouloir contrôler à tout prix ma peur en prenant conscience également qu'il est impossible de tout prévoir ni d'avoir la main sur toutes les probabilités.

Se libéré du regard des autres



La plupart du temps lors de mes accompagnements je constat que ce qui génère beaucoup d’anxiété, c’est cette fâcheuse tendance à se mettre une pression de malade dans le but de renvoyer une bonne image autour de soi ! Et oui la peur viscérale de ne pas être apprécier par l’autre est très ancrée dans notre société, et elle est générée par deux facteurs ! Le premier et le plus important c’est notre peur naturelle d’être rejeté et/ou abandonné, des peurs qui sont ancrées dans nos gènes d’animaux sociaux. Et parce que c’est ancré en nous, naturellement nous portons beaucoup d’attention sur tout ce qui pourrait de près ou de loin ressembler à du rejet ou de l’abandon. Malheureusement en faisant ceci, en plus d’avoir naturellement ces peurs, ça va générer des blessures de rejet et/ou d’abandon.

Des peurs qui à la base sont là pour nous faire survivre, car à l’époque des premiers hommes si nous étions rejetés de la tribu nous étions en grand danger de mort. Et c’est ce que notre cerveau reptilien va craindre. Aujourd’hui même si nous sommes rejetés nous ne sommes plus en danger de mort.


Le deuxième facteur est très important mais celui-ci arrive une fois que la blessure à été généré. Comment ce génère-t-elle … ? Dans notre enfance bien entendu ! Lorsque nous sommes petit et que notre entourage ne nous renvois pas de valeur inconditionnelle nous tirons la conclusion que leur amour est conditionné par la faite que nous correspondions à ce qu’ils attendent de nous.

Par conséquent à cause de ma peur du rejet et de l’abandon lorsque je me fais réprimander pour tel ou tel chose je vais inconsciemment penser que si je ne corresponds aux attentes de mes parents alors je ne suis pas aimé pour ce que je suis. Et donc que ma valeur dépend du fait de faire plaisir et d’être aimé où apprécier par les gens autour de moi.


A ce moment précis une estime de soi conditionnelle se met en place et je commence à construire un tas de mécanismes inconscient pour recevoir de la reconnaissance des autres pour m’autoriser moi à me voir avec de l’importance et de la valeur. Cette deuxième peur c’est celle de ne pas plaire parce que notre valeur dépend de ça. Il est donc important de se libérer de ses blessures pour se libérer du poids du regard et du jugement des autres. Et ainsi se sentir libre d’être soi sans craindre de ne pas être apprécier. Dis-moi en commentaire si ces peurs sont présentes chez toi ?

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