Manque de confiance et peur du jugement : comprendre et transformer ses émotions
- damien launay
- 24 juin
- 4 min de lecture
Une émotion, qu’est-ce que c’est ?
Prenons l'exemple de la peur : comme toutes les émotions, elle vient nous informer que quelque chose d’important pour nous n’est pas respecté. Ici, c’est souvent la valeur de sécurité qui est en jeu. La peur nous dit qu’il y a un danger potentiel : comme la peur de parler en public, par exemple.
Quand on manque de confiance et d’estime de soi, on est souvent plus vulnérable à la peur du jugement. Plus on s’expose aux autres, plus on craint d’être jugé négativement. Il est essentiel d’écouter nos émotions, mais aussi de comprendre qu’elles émergent de nos filtres internes : notre vision du monde, nos croyances sur nous-même et les autres.
La perception de la peur : subjective et influencée par l’estime de soi
Prenons deux personnes :
L’une voit le monde comme un espace plein de possibilités et d’abondance. Elle est optimiste, a confiance en elle.
L’autre se sent incapable, dévalorisée, voit le monde comme hostile, et chaque nouveauté comme une menace.
La première ressentira probablement de l’enthousiasme face à un défi. La seconde, de la peur. Ce qui prouve que la peur est subjective : elle dépend de notre estime de soi, de notre confiance et de nos croyances internes.
Quand la peur devient chronique
Presque systématiquement, nous projetons des dangers imaginaires, bien plus que nous ne faisons face à de véritables menaces. Cela crée un sentiment d’insécurité permanent, des angoisses, voire de l’anxiété chronique avec un système nerveux dérégulé.
Et pourtant, le cerveau reptilien, aussi appelé rhombencéphale, était à l’origine là pour réagir à des dangers réels. À l’époque des premiers humains, il fallait fuir ou combattre pour survivre. Aujourd’hui, notre mental projette les pires scénarios avant même que quoi que ce soit n’arrive.
Et si le danger n’était qu’une illusion ?
Manque de confiance et peur du jugement : l'origine dans les blessures d’enfance
Prendre du recul : suis-je vraiment en danger ici et maintenant ? Ou suis-je en train de me raconter une histoire dramatique ?
Se reconnecter au présent : quelles sont les preuves réelles de ce que je ressens ?
Lâcher prise : je ne peux pas tout contrôler, ni prévoir tous les risques. Et c’est OK.
Regarder le positif : quelles sont mes ressources, mes forces ?
Lors de mes accompagnements, ce qui revient souvent, c’est cette pression constante de vouloir renvoyer une bonne image de soi. Cette peur viscérale de ne pas être apprécié repose sur deux facteurs principaux :
1. La peur ancestrale du rejet ou de l’abandon
Ces peurs sont biologiques : elles sont inscrites dans notre ADN. À l’époque, être rejeté de la tribu signifiait la mort. Aujourd’hui, même si le contexte est différent, notre cerveau reptilien réagit encore comme si notre vie en dépendait. C’est ce qui rend le regard des autres si puissant.
2. Les blessures d’enfance
Quand, dans notre enfance, l’amour reçu était conditionné à ce que l’on fasse ou soit quelque chose de spécifique (réussir à l’école, être sage, rendre service...), on en déduit que notre valeur dépend de l’approbation extérieure.
Résultat :
On développe une estime de soi conditionnelle.
On construit des mécanismes inconscients pour plaire, être reconnu, et recevoir de l’attention. (une manière de générer une sensation de sécurité)
Mais ce n’est pas tout. Ces expériences peuvent aussi engendrer ce qu’on appelle des troubles de l’attachement :Un attachement insécure, où l’on oscille entre peur d’être rejeté et besoin excessif de reconnaissance, entre hypervigilance au jugement et recherche d’approbation constante.
Dans ces cas-là, le manque de confiance et la peur du jugement deviennent des compagnons de route. On ne sait plus qui on est vraiment sans le regard de l’autre. On s’adapte, on suradapte… jusqu’à parfois s’oublier complètement.
Et si tu pouvais te sentir digne d’amour, même sans faire plaisir aux autres ? Même en étant simplement toi ?

Le chemin vers la liberté intérieure
Pour te libérer du manque de confiance et de la peur du jugement, il est indispensable de travailler sur ces blessures d’attachement. C’est un processus progressif, mais profondément transformateur.
Tu peux commencer par te poser ces questions :
Suis-je en train de faire cela pour moi, ou pour être aimé ?
Qu’est-ce que je crois devoir être pour mériter l’amour ?
Une astuce pour renforcer sa motivation
Chaque soir, note 3 choses que tu as faites ou pensées dont tu peux être fier(e). Peu importe leur taille. Cela permet de rééduquer ton attention à reconnaître ce que tu fais de bien, et non plus uniquement ce que tu dois améliorer. C’est un levier très puissant pour renforcer ton estime.
Conclusion
La peur, comme toutes les émotions, est un signal précieux. Mais elle devient toxique quand elle prend le pouvoir sur notre vie et engendre dans angoisses et de l'anxiété.
Comprendre le lien entre estime de soi, blessures d’attachement, perception du danger et émotions permet de se libérer de la peur du jugement et de retrouver la liberté d’être soi-même.
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