Comment sortir de l’auto sabotage

Tu veux avancer, tu dis que tu veux changer ta vie. Et pourtant, à chaque fois que quelque chose de bien arrive, tu t’arranges inconsciemment pour tout foutre en l’air.

Tu procrastines.Tu te trouves des excuses.Tu abandonnes au dernier moment.Tu te dis que tu n’es pas capable, que ce n’est pas pour toi.

👉 Ce que tu vis, c’est peut-être ce qu’on appelle l’auto-sabotage.

L’auto-sabotage, c’est quoi exactement ?

C’est un mécanisme inconscient qui t’empêche de réussir ou d’évoluer… tout en ayant l’air parfaitement logique à tes yeux.

Tu te racontes une histoire rationnelle :

👉 "C’est pas le bon moment"

👉 "Je vais attendre d’être prêt(e)"

👉 "Je n’ai pas les compétences"

👉 "J’ai pas le temps, j’ai pas l’argent, j’ai pas la légitimité"

Mais ce sont des justifications mentales posées sur une peur émotionnelle profonde. En vérité, une part de toi panique à l’idée :

• de changer,

• de réussir,

• ou même simplement d’être vue.

  
  

Et comme cette peur est plus forte que ton envie d’évoluer, tu trouves des moyens invisibles de saboter tes propres chances.

Pourquoi on s’auto sabote ? D’où ça vient ?

L’auto-sabotage ne naît pas par hasard. Il vient souvent de blessures anciennes, non digérées et d’un terrain émotionnel fragile, comment sortir de l'auto sabotage ?

Voici les causes les plus fréquentes :

1. 🔒 Des croyances limitantes

Tu crois que tu ne mérites pas le succès, l’amour ou la reconnaissance. Tu portes cette voix intérieure qui te dit :

• “Je suis nul(le)”

• “Je ne mérite pas qu’on m’aime”

• “Je ne suis pas capable”

• “Si je réussis, je vais forcément tout perdre après”

  
  

Ces croyances ont souvent été intégrées très tôt, dans l’enfance, parfois même sans mots, juste par des expériences :

🧒 Un parent qui te critiquait au lieu de te valoriser

🧒 Une sensation de ne jamais être assez

🧒 Des comparaisons injustes avec tes frères/sœurs

🧒 Un amour conditionnel : "tu mérites qu’on t’aime si tu es sage / performant / gentil"

Et tout ça a forgé une base intérieure très fragile.

2. 🧍‍♂️ Une estime de soi très basse

Quand tu ne te vois pas avec de la valeur, tu ne veux pas briller. Tu veux te faire petit(e). Tu préfères ne pas déranger.

Mais cette invisibilité, à force, t’étouffe, et tu te retrouves dans un conflit interne :

Tu veux réussir, mais tu crois que tu n’en es pas digne.

Et donc… tu bloques, tu fuis, tu repousses.

3. 😬 La peur de l’échec

Tu te dis que si tu échoues après avoir tout donné, ce sera la preuve ultime de ton incompétence. Alors, inconsciemment, tu préfères ne pas vraiment essayer.

Comme ça, si tu rates, tu pourras te dire : "Oui mais j’ai pas vraiment essayé".

👉 Moins douloureux… mais destructeur à long terme.

4. 😳 La peur de la réussite

Oui, tu as bien lu.

Réussir peut faire peur. Parce que réussir, c’est :

• Être visible

• Être attendu(e)

• Devoir maintenir le niveau

• Ne plus avoir l’excuse de la victime

  
  

Et surtout, ça vient bousculer l’image négative que tu as de toi. Si tu réussis… tu vas devoir revoir toute ton identité. Et ça, ça fait paniquer ton cerveau.

Les comportements typiques de l’auto sabotage

❌ Ne pas terminer ce que tu commences

Tu te lances dans 1000 projets… mais tu n’en finis aucun. Pourquoi ? Parce qu’arriver au bout, c’est :

• prendre le risque d’échouer,

• d’être jugé,

• ou de réussir et de devoir assumer.

  
  

Exemple : tu passes des heures sur un site, un livre, un projet… et au moment de publier ou de te lancer, tu t’arrêtes. Tu "trouves une excuse". Tu laisses le truc mourir.

Et chaque fois, ça renforce l’idée que tu n’es pas capable.

⏳ La procrastination

Tu repousses, encore et encore.

Tu remplaces la tâche importante par une autre, plus simple, plus agréable, ou totalement inutile (genre nettoyer ton frigo un dimanche soir au lieu de lancer ton podcast).

Mais pourquoi ?Parce que si tu ne t’impliques pas à 100%, tu as une excuse en cas d’échec.

Tu ne veux pas faire face à ton potentiel. Tu veux juste te protéger.

🎯 Le perfectionnisme

Le perfectionnisme est un piège élégant.

Tu dis que tu veux bien faire… mais en réalité tu cherches l’excuse parfaite pour ne jamais finir.

Tu modifies, tu peaufines, tu attends que ce soit "le bon moment" (qui n’arrive jamais). Parce que tant que ce n’est pas terminé, tu ne peux pas être jugé. Tu restes dans le fantasme du projet parfait, au lieu d’en faire un projet réel et imparfait.

🧾 Les excuses

Tu ne manques jamais d’idées pour expliquer pourquoi tu ne peux pas changer :

• "J’ai pas le temps"

• "J’ai pas l’argent"

• "C’est pas le bon moment"

• "Je suis trop vieux / trop jeune"

• "Je dois d’abord faire ça / ça / ça"

  
  

Ces excuses sont crédibles, parfois même sincères. Mais elles te protègent de l’inconfort. Et donc, elles te bloquent.

L’enfant intérieur blessé : racine de l’auto sabotage

Derrière l’auto-sabotage, il y a souvent un enfant qui a été blessé, rabaissé, ou mal accompagné émotionnellement.

Et aujourd’hui encore, ce petit toi vit dans ton système nerveux, déclenchant panique, blocages ou paralysie dès que tu approches d’un cap important.

Ton cerveau perçoit le changement comme une menace.

C’est pourquoi la régulation du système nerveux est essentielle : tu dois réapprendre à ton corps qu’il est en sécurité, même dans le changement, même dans la réussite.

Et si on parlait un peu religion ?

Eh oui, parlons-en.

La culture judéo-chrétienne dans laquelle beaucoup d’entre nous avons grandi, consciemment ou non, a un vrai poids dans notre rapport à la réussite, au plaisir, à l’estime de soi.

On nous a appris :

• à nous sacrifier,

• à culpabiliser si on pense à nous,

• à associer la souffrance au mérite,

• à croire qu’on est né dans le péché et qu’on doit se racheter.

  
  

Résultat ?Tu as honte de dire non.Tu culpabilises quand tu te choisis.Tu penses que t’aimer, c’est être égoïste.

Et tout ça alimente un terrain parfait pour l’auto sabotage.

Alors… comment sortir de l'auto sabotage ?

Tu peux continuer à subir, ou tu peux commencer à te libérer de ces chaînes invisibles.

3 premières étapes :

1. Prendre conscience de tes schémas automatiques (procrastination, perfectionnisme, excuses…)

2. Identifier tes croyances limitantes (tu peux écrire tout ce que tu crois de négatif sur toi)

3. Commencer à te reconnecter à ton système nerveux (respiration, ancrage, mouvements doux)

Et surtout : ne reste pas seul(e) là-dedans.

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Je propose un accompagnement pour t’aider à :

• comprendre tes blocages,

• restaurer ton estime de toi,

• réguler ton système nerveux,

• et oser te donner enfin le droit de réussir.

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