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Le problème du développement personnel

  • Photo du rédacteur: damien launay
    damien launay
  • 22 nov. 2020
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 7 juin


Aujourd’hui, j’ai envie de te parler d’un sujet un peu délicat : le problème du développement personnel. Et pour t’en parler, je vais te raconter l’histoire d’une personne que j’ai accompagné appelons-la Hélène.


Hélène, comme beaucoup, s’est lancée à fond dans le développement personnel. Elle a lu des bouquins, suivi des stages, regardé des vidéos, écouté des podcasts… Elle a appris à être plus tolérante, plus empathique, plus à l’écoute des autres. Sur le papier, tout semblait parfait.

Mais voilà… c’est justement là que le problème a commencé.


Le problème du développement personnel

Quand "être plus souple" devient "s’effacer"


En voulant bien faire, Hélène a cru que se développer, c’était devenir toujours plus compréhensive, toujours plus flexible, toujours plus douce. Résultat ? Elle a fini par ne plus s’autoriser à dire non, à poser des limites, à exprimer ses désaccords.

Et tu sais quoi ? Elle s’est perdue dans tout ça.


Elle pensait faire du développement personnel… alors qu’en réalité, elle apprenait à se nier elle-même. À sacrifier ses besoins pour préserver l’harmonie. À être celle qui s’efface pour ne déranger personne.


Mais à quel prix ?


Le jour où elle a osé dire non


Un jour, Hélène a commencé à dire ce qu’elle pensait vraiment. Doucement, sans violence, avec cœur et honnêteté. Mais au lieu de recevoir de la reconnaissance, elle a eu droit à des remarques du genre :

« Oh, mais t’as changé ! T’es agressive maintenant… »

Pire encore, certains l’ont traitée de persécutrice, simplement parce qu’elle osait s’affirmer.

Et là, le drame intérieur : Hélène s’est mise à penser d’elle-même…

« Je suis une grosse conne. »

(oui, ce sont ses mots et ils sont assez dur à entendre)


Quand le développement personnel devient une prison dorée


Tu le vois, le problème du développement personnel, c’est qu’il peut nous piéger dans une quête de perfection, de bienveillance constante, de maîtrise de soi… jusqu’à l’étouffement.

Hélène voulait être aimée. Alors elle a mis un masque. Celui de la fille toujours gentille, toujours conciliante, toujours d’accord, qui doit toujours faire plus et être plus. Tout un tas d'injonction qui finissent pas nous détruire.


Mais ce masque là, il l’éloignait d’elle-même.

Et plus elle s’éloignait de qui elle était, plus elle se sentait vide, triste, en colère. Moins elle s’aimait et moins elle faisait du dev peso.


Le problème du développement personnel comment d'en libérer pour enfin s’aimer


Alors ensemble, on a travaillé. On a déconstruit ses croyances. On a accueilli ses peurs. On a exploré les liens entre son besoin d’harmonie et son passé, ses blessures, son système nerveux toujours en alerte dès qu’un désaccord apparaissait.


Petit à petit, elle a compris et senti profondément que :

  • S’exprimer ne détruit pas le lien. C’est le nier qui le rend fragile.

  • Dire non, c’est se dire oui.

  • Être aimée pour ce qu’on n’est pas, ce n’est pas de l’amour. C’est de la survie.


Et surtout : elle a le droit d’exister pleinement. Même si ça dérange.


Quand comprendre ne suffit plus : le piège de l’intellectualisation


Dans le développement personnel, beaucoup de gens accumulent des tonnes de connaissances. Ils lisent, écoutent, apprennent… et peuvent te réciter par cœur les mécanismes de l’ego, les blessures d’enfance, les lois de l’attraction ou les grands principes de la régulation émotionnelle. C’est super, vraiment. Mais ça ne suffit pas.


Parce que comprendre avec la tête, ce n’est pas intégrer avec le corps. Et c’est là que beaucoup restent bloqués : ils intellectualisent leurs schémas sans jamais vraiment les transformer. Ils savent “pourquoi” ils agissent ainsi, mais continuent à reproduire les mêmes réactions, les mêmes peurs, les mêmes évitements.


Pourquoi ? Parce que la libération de nos schémas limitants ne passe pas uniquement par le mental. Elle passe par le corps, par l’émotion, par le système nerveux autonome. Tant que ton système nerveux reste en mode survie (fuite, attaque ou figement), ton corps réagira par automatisme, peu importe tout ce que tu “sais”. C’est pour ça que tu peux avoir lu 12 livres sur les relations toxiques… et replonger quand même dedans.


Se reconnecter à son ressenti, apprendre à réguler ses états internes, à accueillir ses émotions plutôt que les fuir ou les analyser sans fin… c’est la clé. Et cette intégration là, elle est difficile à faire seul·e. Parce que l’on ne voit pas ce qui nous agit. Parce que notre corps, parfois, a besoin d’un autre corps régulé pour se sentir en sécurité et entamer ce processus de transformation.

C’est là que l’accompagnement prend tout son sens : il ne s’agit plus de t’expliquer ta carte, mais de t’aider à traverser ton territoire.


Le vrai développement personnel, c’est revenir à soi


Aujourd’hui, Hélène a arrêté de chercher à être parfaite. Elle cherche à être vraie. Elle n’a plus envie de briller pour être vue, mais de rayonner en étant elle-même. Et ça, c’est le plus beau chemin qui soit.


Et toi ?


Si comme Hélène, tu sens que le développement personnel t’a éloigné de toi-même, que tu es fatigué·e de devoir plaire, te lisser, t'arrondir, t’adapter encore et encore… alors sache que tu n’es pas seul·e.

Je peux t’aider à retrouver ton centre, à comprendre tes schémas et à te reconnecter à ta vraie nature, celle que tu n’as pas à cacher pour être aimé·e.


👉 Prends rendez-vous pour une séance découverte offerte. On fera le point ensemble, en douceur et sans masque.


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