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Qui suis-je ?

  • Photo du rédacteur: damien launay
    damien launay
  • 25 févr. 2023
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 27 avr.


Voilà une question que l’humanité se pose depuis la nuit des temps : Qui suis-je ? Comprendre qui l’on est, au-delà des étiquettes, est essentiel pour trouver du sens, de la confiance et de la sérénité dans sa vie.


Les étiquettes qui nous enferment


Nous aimons nous définir :


  • « Je suis timide », « je suis colérique »

  • « Je suis médecin, coach, caissier »

  • « Je suis homo, bi, hétéro »

  • « Je suis riche, pauvre, malade »


Ces étiquettes peuvent aider à communiquer un vécu ou un rôle, mais elles ne disent rien de notre identité profonde. Se réduire à un métier, un trait de caractère ou une situation, c’est se priver de la richesse infinie de ce que l’on EST vraiment à l'interieur et pas de ce que l'on renvois aux autres.


Exemple émotionnel :Claire, 35 ans, se disait : « Je suis timide ». Chaque prise de parole au travail était un calvaire, jusqu’au jour où elle a découvert que derrière la « timidité » se cachait une grande capacité d’écoute et d’empathie. Elle a appris à valoriser cette force intérieure plutôt que de s’enfermer dans le rôle de « femme muette ».

Qui suis je ?

Pourquoi cherchons-nous « Qui suis-je » ?


  1. Survie psychique :

    • Notre cerveau préfère « être » même quelque chose de négatif plutôt que de

      « ne pas être ».

    • Nous nous accrochons à toute identité possible, y compris à nos symptômes ou blessures, pour nous donner la sensation d'exister.

      (étrangement nous sommes les seul animaux ayant besoin de ca).


  2. Estime de soi blessée :

    • Les blessures d’abandon ou de rejet fragilisent l’estime de soi avec souvent la sensations de ne pas existé ou de ne pas être important ou suffisant, autant d'identité que nous avons en nous et qui ne sont pas nous. Ce sont plutôt des conclusions que nous avons tiré sur nous même en fonction du comportements de notre entourage à notre égard.

    • Pour compenser, on s’invente des identités multiples.


Mais aucune de ces stratégies ne répond vraiment à la question Qui suis-je ?

Et avons nous vraiment besoin de le savoir à l'instar des autres animaux ? T'es tu déjà posé cette question ?


Mon cheminement vers la réponse


En tant que coach et psychopraticien, j’ai moi-même exploré cette quête d'identité :


  1. Prise de conscience :

    « Je ne suis pas ce que je fais. »

    • Un comportement, une compétence, un rôle n’ont aucune corrélation avec l’identité profonde.

    • Touts mes comportements et toutes mes réactions et mes croyances, etc... sont le fruit uniquement de ma capacité d'adaptation à mon environnement, de mes blessures et de mes conditionnements. Lorsque j'ai compris et intégré ca j'ai non seulement arrêté de m'en vouloir pour ce que je n'aime pas chez moi mais j'ai également arrêté de m'identifier à tout ca, cela ne me faisais finalement que du mal au lieu de m'aider.


  2. La réponse de mon professeur :

    • À ma question « Qui suis-je ? si je ne suis pas ce que je fais », il a répondu :

      « Tu es un être exceptionnel ! » Ces mots ont résonné en moi, brisant le voile de l’auto dévalorisation.


  3. La théorie de Schwartz :

    • Il dit que nous sommes un potentiel. Et avec ce potentiel, nous créons : de belles actions ou des erreurs, mais nous sommes plus que nos actes.


4. La révélation : mon identité choisie


Après réflexion, j’ai compris :

  • Rien de factuel (rôle, succès, échec, apparence) ne peut définir qui je suis profondément.

  • L’essence est immatérielle, presque spirituelle.


Moment clé : J’ai compris que je pouvais décider de mon identité profonde.

Ma définition de « Qui suis-je » :

Je suis un être exceptionnel, capable du meilleur comme du pire, avec mes forces et mes faiblesses. Mon identité profonde : Être perfectible, en quête d’amélioration continue. Me comparer uniquement à mon moi d’hier. Faire de mon mieux à chaque instant, sans pression extérieure.

Cette prise de pouvoir sur mon identité m’a apporté :


  • Un profond respect de moi-même

  • Une grande tolérance de mes comportements que je n'aime pas

  • Un véritable amour-propre

  • Me sentir digne d'amour

  • Faire ce que je n'aurais pas imaginé faire il y a quelques années


5. Toi aussi, choisis ta réponse à « Qui suis-je »


Plutôt que de te laisser enfermer par des étiquettes, je t’invite à :


  1. Identifier tes rôles et tes croyances (métier, traits, statuts)

  2. Prendre du recul : ce n'es pas « toi », mais des expériences

  3. Formuler ton identité choisie : que décides-tu d’être, aujourd’hui ?

  4. Agir selon cette identité (petits pas, auto compassion, amour propre, respect de soi)

Exercice pratique : Sur une feuille, écris en deux colonnes : À gauche : tout ce que tu dis « je suis » (rôle, caractère, situation) À droite : ce que tu choisis d’être (qualités, aspirations, valeurs) Relis le chaque matin pour t’ancrer dans ta véritable réponse à Qui suis-je ?

Conclusion


La quête de « Qui suis-je » n’est pas une finalité, mais un processus et elle n'a absolument rien à voir avec ce que l'on voit de toi. Finalement ton identité c'est peut etre juste ton image de toi !? Et comme les animaux, avons nous vraiment besoin d'une image de nous pour être heureux, épanouie et nous sentir exister ? :


  • Déconstruire les anciennes étiquettes et croyances sur soi

  • Révéler le potentiel immatériel que tu as au fond de toi

  • Choisir et incarner son identité profonde et être vraiment aligner


En fin de compte, tu es l’auteur·rice de ta réponse. Alors : Qui veux-tu être, ici et maintenant ?

Tu as aimé cet article ? Partage-le et laisse un commentaire : Qui es-tu vraiment ? Ton histoire peut inspirer d’autres à trouver leur propre réponse à Qui suis-je ?

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