« oh lala ils vont voir que je ne suis pas compétent », « je n’ai pas fait grand-chose ne me félicitez pas », « j’aurais pu mieux faire », « j’ai eu de la chance de toute façon ».
Si tu t’es déjà dit ce genre de phrases, alors il y a de grandes chances pour que tu souffres du “syndrome de l’imposteur"
Le syndrome de l’imposteur est extrêmement rependu mais personne n’en parle de peur d’être démasqué et il toucher tous les profils. Les conséquences vont être les mêmes pour tout le monde : épuisement, troubles anxieux, stress et dépression, juge intérieur puissant, se rabaisser sans cesse, ne voir que le négatif chez soi.
C’est quoi le syndrome de l’imposteur ?
Des difficultés à reconnaître ses réussites : Ton entourage te congratule d’avoir réussis quelque chose, et tu réponds : « Oui mais j’ai eu de la chance ! Et puis je n’ai pas fait grand-chose ! »
La peur que les autres voient que tu es un imposteur : « Ils vont tous remarquer que je ne suis pas aussi bon/bonne qu’ils le croient ».
Diminuer ses qualités : « oui mais tu comprends tout le monde à les mêmes qualités donc je ne sors pas du lot ».
Le sentiment d’être surestimé : « Ce que j’ai fait n’est pas si incroyable », « si j’ai pu le faire alors tout le monde le peux ».
Le syndrome de l’imposteur n’est ni plus ni moins qu’une ne perception erronée de la réalité qui dissimule un mal-être généré par un profond manque d’estime de soi ! De toute évidence si je me vois sans valeur je vais naturellement penser que mon travail est sans valeur également et je vais donc croire que je suis illégitime de faire ce que je fais.
Le syndrome de l’imposteur touche énormément de monde !
Environ 70% de la population d’après une étude du Journal of Behavioral Science. Le syndrome de l’imposteur peut être lié à de plusieurs causes, mais la majeure partie du temps il est généré par les expériences reçues durant l’enfance. Des expériences ou l’enfant comprend de pars le comportement de son entourage qu’il n’est pas comme il faudrait être. (Un enfant plus fort, plus intelligent, avec plus de réussites, ou avec plus de culture, etc…) Cela crée un décalage entre le regard porté sur les performances à l’école d’une part et par la famille d’autre part et affect ainsi de manière presque indélébile l’estime de soi de l’enfant qui tire la conclusion qu’il n’est pas capable et pas à la hauteur.
Heureusement, le syndrome de l’imposteur n’est pas si indélébile que ça, et il est possible de le surmonter avec quelques conseils et ou l’accompagnement d’un professionnel pour vous y aider de manière plus sûr, plus efficace et durable dans le temps.
Comment surpasser son syndrome de l’imposteur ?
1. Répond à ces questions
Il est important que tu sois sur que tu souffres de ce syndrome.
J’ai souvent réussi des choses même si j’avais peur de ne pas bien faire avant d’entreprendre une tâche ou un objectif.
Je peux donner l’impression d’être plus compétent(e) que je ne le suis réellement.
J’évite les évaluations le plus possible et je déteste que l’on m’évalue.
Je crains que des personnes importantes pour moi découvrent que je ne suis pas aussi capable qu’elles le pensent.
Je me dévalorise énormément à mes propres yeux et quelque fois auprès des autres pour éviter qu’ils pensent que je suis bon/bonne alors que c’est pas vrai.
2. Se ramener à l’essentiel et être plus factuel
Il te faut te rendre compte de tes réussites aussi petites te paraissent elles (car oui, comme tout le monde, tu en as pleins !), il s’agit ici de « déjouer les pensées automatiques de ton cerveau en se reconnectant à des faits concrets et factuel. » Car pour surmonter le syndrome de l’imposteur, le factuel sera particulièrement efficace !
Crée toi un carnet de réussite :
Décrit les situations de succès que tu as rencontré (une promotion, un message de félicitations de la part de votre manager, un sorti de zone de confort, l’atteinte d’un objectif etc.)
La/les causes que tu attribues instinctivement à ces succès à la lumière de ton syndrome de l’imposteur (par exemple la chance, le hasard, une erreur, etc…)
Puis la/les causes réelles de tes succès (tes compétences, tes heures de travail, ta motivation/ détermination, ton expérience, etc…)
Répéter cet exercice dans d’autres situations te permettra de prendre du recul pour mieux assimiler tes réussites et dissiper ta peur irrationnelle de ne pas être légitime. Avec cette pratique, tu vas pouvoir t’apercevoir que oui le facteur chance es
t réel mais qu’il est minime lorsqu’il s’agit d’expliquer rationnellement tes réussites.
Le but de ce carnet est donc de réduire au maximum le décalage entre tes compétences réelles et la perception que tu as de tes compétences.
3. Prouve- toi que tu es légitime d’être ou tu es.
Je te propose ce petit exercice facile à mettre en pratique tous les jours :
Sur une feuille de papier, trace une ligne et écris le mot “imposteur” d’un côté avec la définition du terme et “moi” de l’autre côté avec tes qualités, tes compétences et ton savoir-être.
Chaque jour, réfléchis à l’endroit où tu te trouves sur cette ligne en explique pourquoi... Es-tu proche de l’imposture ? Ou de tes réelles compétences ?
Pourquoi effectuer cet exercice ? « Pour te faire réaliser que tu réussis factuellement ce que tu entreprends ».
4. Imagine la réussite plutôt que l’échec
La procrastination, va souvent de pair avec le syndrome de l’imposteur. La peur du regard des autres, d’échouer ou de ne pas être à la hauteur de tes collègues ou de ta hiérarchie, tu retardes parfois sans t’en rendre compte le moment où tu vas commencer à te plancher sur ton sujet. Résultat, tu as plus de chances d’accumuler du stress et de l’anxiété.
Il te faut, anticiper la réussite, plutôt que d’imaginer tes échecs. Même s’il est toujours plus facile à dire qu’à faire. Ce conditionnement positif est pourtant une clé importante pour une relation au travail équilibrée. En passant de « je ne dois surtout pas échouer » à « je vais faire mon possible pour mener cette mission à son terme », on se débarrasse d’un discours défaitiste au profit d’une pensée positive, réaliste, et terriblement moins anxiogène !
5. Dédramatise ton syndrome de l’imposteur
Il y a de fort à parier que si tu en discutes avec les gens autour de toi tu pourras réaliser que tu n’es pas du tout seul dans cette situation. Tu pourras peut-être également constater que même le/la “petite génie” de la boîte souffre aussi de ce syndrome. L’accepter pleinement et en parler librement, te permettra de relativiser face à un syndrome qui touche un grand nombre de personnes.
De la même manière, la prochaine fois que l’on te critique, rappelle-toi que la perfection est dans l’œil de celui qui regarde, par conséquent elle est subjective. N’oublie jamais que la critique est elle-même critiquable ! Entoure-toi de personnes bienveillantes qui reconnaissent tes qualités et compétences et qui n’hésiteront pas à te dire ou tu peux t’améliorer de manière objective.
Concrètement, si tu es tenté de te comparer à ton ou ta collègue qui cumule plus d’années d’expérience que toi, c’est une très mauvaise idée. En revanche tu peux l’utiliser plus comme source d’inspiration et de motivation pour te permettre de monter en compétence afin d’atteindre, un jour, son niveau d’expertise et pas juste pour te dévaloriser ce qui est juste contreproductif n’est-ce pas ?
Bien sûr, si ce syndrome engendre trop de souffrances et ce malgré les exercices que je t’ai proposé, alors n’hésite pas à consulter un accompagnant tel qu’un coach spécialisé sur l’estime et la confiance en soi !
Aujourd’hui le filtre rouge sur tes lunettes ne t’apporte que mal-être et souffrance et tu ne sais pas comment t’en sortir. Comme tu as pu le constater c’est bien ce filtre qui symbolise ta perception du mande et de toi-même qui génère tout se mal être. Mon travail est donc bien de t’accompagner pour changer ce filtre négatif et pourquoi pas passer à un filtre qui te permettra de re donner du sens à ta vie et de t’épanouir tous les jours de plus en plus.
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