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Comment soigner la Dépendance affective

  • Photo du rédacteur: damien launay
    damien launay
  • 27 janv. 2021
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 1 mai


Aujourd’hui je vais te parler de ce qui est, pour moi, le summum du manque d’estime de soi et de confiance en soi : la dependance affective !


Je connais bien ce sujet, étant moi-même passé par des moments très difficiles. À l’époque, mon système nerveux était constamment en hypervigilance : chaque silence de l’autre faisait bondir mon cœur, déclenchait une tempête émotionnelle et m’enfonçait un peu plus dans le doute.


Qu’est-ce que la dépendance affective ?


La dépendance affective, c’est ce besoin viscéral de chercher à l’extérieur l’amour et la sécurité qu’on n’a pas appris à installer à l’intérieur de soi.


  • Manque d’estime de soi : quand on se voit pas assez ou pas méritant.e d'être aimé, on ne se fait pas confiance pour gérer seuls nos émotions et on devient totalement dépendant de la reconnaissance des autres pour nous sentir exister.

  • Dérégulation du système nerveux : privé de notre auto-régulation, notre capacité à revenir au calme seul, on oscille en permanence entre l’angoisse de l’abandon et la peur de ne pas être à la hauteur.


En clair, le vide intérieur engendré par le manque d’estime de soi active en continu notre système d’alerte interne : notre cerveau interprète chaque absence de réponse comme une menace de mort, et libère cortisol et adrénaline.

C’est un cercle vicieux : plus on s’angoisse, moins on peut se rassurer seul, et plus on devient collant, exigeant, prêt à tout pour combler ce vide et plus on engendre ce que l'on redoute.


Le cercle infernal : estime de soi, dépendance affective et système nerveux


  1. Vide intérieur (manque d’estime)

    • Absence de sentiment de valeur personnelle : la personne n’a pas appris à se reconnaître comme étant digne d’amour et de respect.

    • Pensées récurrentes de type « Je ne suis pas assez… » (bien, intéressant·e, drôle, séduisant·e, meritant.e d'être aimé, etc...).


  2. Recherche d’amour extérieure (dependance affective)

    • Attachement excessif aux signes d’affection : chaque “like”, chaque message devient une bouée de sauvetage émotionnelle.

    • Comportements de sur-adaptation : la personne fait passer les besoins de l’autre avant les siens, espérant ainsi gagner en approbation, mais peut finir par reprocher à l'autre de ne pas en faire autant.


  3. Hyper-activation du système nerveux (angoisse, hypervigilance)

    • Système sympathique constamment engagé : production excessive de cortisol et d’adrénaline peut engendrer beaucoup de problème comme de l'insomnie.

    • Symptômes physiques : cœur qui bat la chamade, tensions musculaires, troubles du sommeil, fatigue chronique.

    • Difficulté à revenir au calme (dérégulation du parasympathique) : la respiration reste rapide, la pensée bloquée sur le danger relationnel.


  4. Comportements anxieux et stratagèmes

    • Jalousie, contrôles répétés (messages, appels), scénarios catastrophes projetés mentalement.

    • Tentatives de “test” de l’autre : provoquer une réaction pour s’assurer qu’il tient toujours à soi.


  5. Rejet ou distance de l’autre

    • L’autre se sent étouffé ou manipulé, et prend ses distances pour préserver sa liberté et

      sa santé mental.

    • Communication se dégrade : disputes, incompréhensions, sentiment d’éloignement.


  6. Renforcement du vide intérieur

    • La distance vécue comme une confirmation du manque de valeur personnelle :

      « Tu vois, je ne vaux rien, il part. »

    • Retour au point 1, avec une intensité accrue : le cerveau encode ce schéma comme “solution” malgré la souffrance, et le reproduit.


Chaque tour de ce cercle augmente la sensibilité au rejet, creuse le sentiment d’insécurité et renforce la dépendance affective.


Ce qu'il est absolument essentiel de remettre en question ce n'est pas soi même mais la stratégie d'évitement de ses blessure certes inconsciente. Car en remettant son soi profond en question on alimente le manque d'estime et donc la dépendance affective.


Exemple : Julia et la peur du rejet


Julia est en couple depuis six mois avec Antoine. Dès qu’il ne répond pas immédiatement à ses messages, elle sent son cœur se serrer :


  • Elle s’imagine qu’il l’ignore volontairement.

  • Son système nerveux passe en « alerte rouge » : insomnie, pensées envahissantes, maux de ventre.

  • Elle enchaîne les textos anxieux, suppliant une moindre attention et devient agressive si elle n'en à pas suffisamment pour la rassurer.


Résultat : Antoine, étouffé (de manière légitime), prend de la distance. Julia vit chaque retrait comme une preuve d’abandon, ce qui renforce son manque d’estime et replonge son système nerveux dans la panique. Elle reste persuadée que sans lui, elle n’existe pas.


Racines dans l’enfance et insécurité affective


La dépendance affective puise souvent ses origines dans :


  • L’enfance : un attachement imprévisible ou insuffisant (parents absents, émotionnellement indisponibles ou trop exigeants).

  • Insecurité affective : l’enfant n’a pas reçu la constance et la chaleur nécessaires pour développer un sentiment de sécurité intérieure et devenir autonome par la suite.


Conséquences :


  • Le cerveau de l’enfant apprend que l’amour est conditionnel et doit se “mériter”.

  • Les circuits de la peur et de la récompense se mêlent : l’affection d’un parent devient une récompense rare à obtenir.

  • À l’âge adulte, ce schéma persiste : l’amour devient une quête permanente, et chaque absence de réponse réactive la peur originelle de l’abandon.


C’est durant cette période cruciale que se forment les schémas relationnels : sans une réparation (thérapie, accompagnement, auto-compassion), l’adulte continuera de chercher en vain à l’extérieur ce qui n’a pas été suffisamment offert dans la prime enfance.


La clé : réapprendre à se voir méritant.e d'être aimé et apaiser son système nerveux


  1. Prendre conscience de son schéma : identifier pensées automatiques (« Il m’ignore, je ne vaux rien »).

  2. Auto-compassion : se parler comme à un ami bien-aimé.

  3. Exercices de régulation : respiration cohérence cardiaque, méditation, yoga doux pour rééquilibrer le système nerveux.

  4. Affirmations positives :

    « Je n’ai pas besoin de toi, mais j’ai envie d’être avec toi. »

  5. Activités sources de fierté : hobbies, sports, projets personnels qui renforcent l’estime.

Quand Julia a commencé la cohérence cardiaque chaque matin, elle a constaté que ses pulsations se calmaient, que ses pensées anxieuses s’espacent. Petit à petit, elle n’attend plus d’Antoine qu’il comble son vide : elle trouve en elle-même un réservoir d’amour et de confiance.


Affirmation : « Je mérite l’amour, je choisis de m’aimer d’abord. »

Seul, c’est rare qu’on y arrive, car nous avons tous des angles morts : croyances inconscientes, peurs anciennes, schémas répétitifs. Éric Berne, père de l’analyse transactionnelle, a montré combien ces scénarios de vie, forgés dans l’enfance, pouvaient nous piéger… parfois jusqu’au bout, faute d’en prendre conscience à temps.


Et maintenant ?

Dépendance affective

Si tu te reconnais dans la dependance affective, fais-toi ce cadeau : résilie ton contrat avec la culpabilité. Tu n’es pas tes schémas, ni tes peurs. Si tu n’y arrives pas seul, c’est normal : ton cerveau est programmé pour te maintenir dans le connu.


Si tu souhaites explorer le sens de ta vie, démêler tes croyances, apaiser ton système nerveux et retrouver ta vraie identité :Viens m’en parler en message privé ou par mail.


Je t’accompagnerai pour :


  • Comprendre et désamorcer tes schémas de dépendance affective

  • Renforcer ton estime de toi

  • Rééduquer ton système nerveux à la sérénité


Si le courant passe, nous verrons ensemble comment travailler plus en profondeur.

À très vite,


En attendant tu peux déjà télécharger ton Livret les 5 Piliers de la confiance en soi et faire ton test Estime de soi en cliquant sur le bouton juste ICI !


Damien

 
 
 

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