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Photo du rédacteurdamien launay

Ton juge intérieur et ton estime de toi


Tu l’entends la petite voix ?


Celle qui dans certaines circonstances peut te dire :


– Tu es nul(le), tu me fais honte, tu es moche, tu es bon(ne) à rien, tu racontes n’importe quoi, tu es incapable, ton avis n’intéresse personne, tu es insupportable, tu n’as rien à faire ici, tu n’es rien comparé(e) à lui ou à elle, pauvre gars, pauvre fille, et même parfois, tu es de trop…


Quand cette petite voix de l’ombre se fait entendre, elle nous coupe dans notre élan, nous dissuade d’avancer ou même ne serait-ce qu’essayer, nous fait tourner en rond voire nous paralyse, nous angoisse, nous rend timide, nous déprime, nous empêche de vivre normalement et de nous épanouir vraiment.

Le critique intérieur, c’est l’annihilation de notre formidable potentiel.


Son origine ?


Le critique intérieur est une des manifestation la plus courante, qui subsiste en nous, qui que nous soyons et tout au long de notre vie, plus ou moins fort selon la personne bien évidement. Il agit comme le ricochet d’un discours parental entendu dans l’enfance, nous appelons ca (introjecter un parent).

Nous sommes tous issus d’un certain nombre de dysfonctionnements dans la manière dont nous avons été élevés, et ce même si nos parents (et les autres figures d’autorité) ont fait de leur mieux. Du coup pourquoi finissons nous par remplacer les critiques de l’autorité par notre propre voix ? Il peut y avoir autant de réponses différentes que de personnes ayant cette problématique.

Quel est son rôle ?


Paradoxalement, ce critique intérieur qui peut nous pourrir la vie et contribuer largement à notre déficit en estime de soi souhaite que nous soyons heureux en nous protégeant de la souffrance et de la honte. Si j’ai grandi en pensant (en entendant) que j’aurais pu mieux faire, je peux me conforter dans l’idée que je n’y parviendrai jamais, ou alors au contraire souhaiter devenir parfait. Un objectif impossible puisque rappelons le, la perfection n’existe pas. La définition du mot est par ailleurs propre à chacun de nous. Ainsi, mes actes sont en corrélation avec ce que me répète mon critique intérieur. Je me nourris de tout ce qui vient lui donner raison, et suis imperméable à ce qui pourrait le contredire.


Alors comment m’en débarrasser ?


Voici quelques pistes pour le faire taire :


Commencer par en prendre conscience

Le critique est là, bien là, alors quand il se manifeste, accorde lui un peu de temps. Une critique peut être bénéfique, mais là, est-ce la cas ? Il est fort probable que non. Alors est-ce crédible ? Est-ce rationnel ? Est-ce factuel ? Ce critique intérieur peut nuire considérablement à votre épanouissement et pourtant, comme chacun d’entre nous, tu as le droit d’être heureux et de vivre la vie que tu aimerais, ou tout du moins de t’en rapprocher. Prendre conscience de ce qui se passe en nous, reconnaître et donner à la manière dont sont formulées nos critiques intérieures (comme nos émotions) permet peu à peu d’en limiter l’impact. L’inverse est tout aussi vrai.

Garde en tête que ton critique intérieur à une très forte capacité à se focaliser sur les mauvaises appréciations car elle viennent renforcer ce que tu penses déjà de toi même. Difficile de voir ce que l’on fait de bien quand c’est contradictoire avec ce que l’on sait de soi, de surcroit depuis l’enfance.


Poser sur tes actes et tes paroles un regard objectif

Ce critique intérieur t’empêche d’être toi-même. Cette stratégie de l’échec fait partie de toi, mais désormais, tu vas (re)prendre le contrôle. Tu as commencé par prendre conscience de sa présence, et maintenant, tu peux mesurer sa pertinence. Quand le critique se manifeste, demande-toi si ce qui en ressort tient la route. Est-ce réaliste ? Qu’en disent les autres ? C’est vrai quoi, les avis du critique sont-ils partagés par d’autres ? Que dit ton ou ta meilleur ami(e) par exemple ? L’idéal, est de se servir de lui/elle. L’utiliser afin de développer son esprit critique est une chose positive, et poser sur tes actes et tes paroles un regard objectif est le signe d’un gain considérable en estime de soi.

Transformez la critique en anticipant les obstacles et en agissant

Ton critique intérieur traduit généralement une forme de peur. Prépare-toi à y faire face, si tu te retrouve confronté à une situation identique. Comment vas-tu t’y prendre ? Si ton critique te rabâche les oreilles en te disant que tu n’es bon(ne) à rien et que tu l’écoutes depuis toujours d’une oreille convaincue, tu vas sans aucun doute dans son sens et les résultats de tes actes viendront très probablement confirmer qu’en effet, tu n’es bon(ne) à rien. Notre cerveau et nos corps se conditionnent en conformité avec les consignes données et avec ce que nous croyons de nous, des autres, de la vie. Nous pouvons être prisonnier de croyances limitantes. Tout ca parce que notre cerveau adore se donner raison.


Tu penses que tu es nul et que tu n’as rien à dire avant de parler en public ? Il est peu probable que tu fasse une prestation mémorable


Tu pense que tu es sous entrainé et que tu n’es pas à la hauteur du trail dont tu prends le départ ? Estime-toi heureux si tu passes la ligne d’arrivée dans les temps.


Tu penses que ton patron te juge incompétente et tu es persuadé qu’il a raison ? Ton travail a de bonnes chance d’aller dans ce sens. Il sera sans doute moyen, conforme à l’image que tu as de toi.


Cela dit tu sais quoi ?


Si tu as conscience de ton critique intérieur, que tu poses sur lui un regard objectif et fait ton possible pour la ramener à des informations factuelles et qu’enfin, tu anticipes son retour en sachant comment réagir, tu vas gagner en estime de soi.


Surtout, autorise toi à résilier ton contrat avec ta culpabilité.


Parce que tu n’es ni tes croyances, ni tes peurs, ni tes présuppositions angoissées…mais que tu ne le réalises pas vraiment.


Non par mauvaise volonté, mais parce que le cerveau est quand même un outil super puissant pour te faire stagner dans tes schémas répétitifs.


Donc non, tu n’es pas nul de ne pas en venir à bout seul Seul, c’est rare qu’on y arrive, parce qu’on a des angles morts. Preuve en est que Éric Berne, le créateur de l’analyse transactionnelle, qui a mis en lumière la place des croyances inconscientes acquises dans la prime enfance, dans la constitution du scénario de vie…


Est quand même mort de son scénario de vie, parce qu’il a en a pris conscience trop tard… angle mort…


difficile de se soigner seul …


Alors si tu te poses des questions sur le sens à donner à ta vie, si tu veux te retrouver toi-même sous des couches de conditionnement, de contraintes imposées, de croyances et de peurs.


Vivre enfin sans limites, sans frein à main.

Viens m’en parler par le contact du site ou directement par mail.


Je discuterai avec plaisir avec toi de tes défis, de tes problématiques, du sens à donner à ta vie pour te retrouver et retirer tes lunettes déformantes.



Et si c’est un match entre nous, on pourra éventuellement discuter de comment bosser ensemble dans un futur proche. Pourquoi? Parce que 50% du travail thérapeutique, c’est déjà la relation entretenue avec son thérapeute.

Alors seulement dans ce cas, nous verrons si nous travaillerons l’un avec l’autre, sur un programme ou un autre.


* Les pensées critiques à notre égard peuvent, notamment, découler de ce que le Psychiatre Eric Berne, père de l’analyse transactionnelle nomme les injonctions. Des messages inhibiteurs délivrés dès l’enfance par nos parents et autres représentants de l’autorité. J’y reviendrai en détail dans un futur article.

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